Lorsque beaucoup d’entre nous pensent aux troubles de l’apprentissage, nous imaginons des difficultés qui sont facilement perceptibles. Par exemple, un handicap évident tel qu’une déficience auditive ou l’usage d’un fauteuil roulant. Cependant, certains apprenants luttent seuls et en silence. Or, ces élèves se comportent comme tous les autres camarades de classe, car ils n’ont pas de handicaps physiques apparents qui les empêchent de marcher, de courir ou de faire du sport.

En revanche, ceux qui ont du mal à lire, à écrire, à calculer, à entendre ou à se concentrer peuvent avoir autant de mal que leurs camarades qui ont un handicap physique. En fait, ils peuvent être identifiés comme ayant un « handicap invisible », ce qui peut présenter des difficultés supplémentaires pour eux. Dans le cas de Max, il est réprimandé en classe pour ses rêveries alors qu’il souffre en réalité d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH). En outre, Sarah est critiquée pour son manque d’attention puisqu’on lui a diagnostiqué un trouble du traitement auditif. Enfin, la mère de Dylan reçoit un coup de téléphone de l’école à propos de la « paresse » de son fils, car il ne montre pas ses travaux lors des tests de mathématiques, alors que sa dyscalculie lui fait perdre la trace des chiffres. En fait, lorsque des handicaps invisibles ne sont pas diagnostiqués, le comportement et les efforts de l’élève peuvent être mal interprétés.

Bref, les parents sont souvent déconcertés quant aux difficultés rencontrées par leur enfant à l’école. D’ailleurs, ce handicap invisible devient plus apparent lorsque les élèves entrent en première ou en deuxième année, et même à ce moment-là, leurs défis peuvent être difficiles à déceler. Apprendre que leur enfant souffre d’un trouble d’apprentissage peut être une période déconcertante et bouleversante pour les parents, mais avec les ressources et le soutien appropriés, le processus peut être moins intimidant.

Comme parents d’un enfant ayant un handicap invisible, qu’est-ce que cela signifie pour vous? En vérité, tant que votre enfant ne sera pas en mesure de défendre ses droits, vous devrez le faire pour lui. Qu’il s’agisse d’éduquer l’enseignant, le directeur ou tout autre professionnel travaillant avec votre enfant, il faut s’assurer de répondre adéquatement à ses besoins en matière d’apprentissage. Or, des tests psychopédagogiques permettent d’identifier les forces et les faiblesses de votre enfant en ce qui concerne son apprentissage, son comportement, son développement socio-affectif et son niveau d’attention. Une fois ses points forts connus, il pourra recevoir une aide pour compenser ce qui est plus difficile pour lui afin de vivre des expériences plus positives et d’être enthousiaste à l’idée d’aller à l’école tous les jours. En tant que parents, vous aurez enfin la chance d’être heureux en plus de vous sentir en paix et confiants en l’avenir.